Contexte historique

La zone du quartier des Eaux-Vives a été un lieu propice au développement, en particulier grâce aux facilités d’existence que procurent, d’une part, le bord d’un lac et, d’autre part, la proximité d’une ville. Ce quartier à proximité du lac doit son nom au grand nombre de sources et de cours d’eau présents dans le site. Jusqu’à la fin du XIXème siècle, le territoire des Eaux-Vives était composé d’une succession de propriétés datant du XVIIIème siècle et d’un ensemble de maisons consacrées à l’artisanat. La démolition progressive de ces constructions et la grande disponibilité de terrains non construits ont été propices aux premières opérations d’urbanisme de Genève.

Développement de la parcelle

Le développement urbain du haut du quartier des Eaux-Vives commence par la construction de la gare en 1888, le développement du réseau des tramways et le percement et élargissement de certains axes. Sur la Route de Chêne seront construits dès 1900 un grand nombre d’immeubles d’habitation à plusieurs étages. Le parcours de l’ancien nant de Jargonnant, actuelle Avenue Weber, délimite un quartier résultant du morcellement en 1914 de la propriété Brot in Thurn. Après une courte interruption suite à la guerre, Paul Perrin dressa en 1917 un premier plan d’urbanisme qui sera réalisé et adapté de manière échelonnée jusqu’en 1948. L’immeuble de la Route de Chêne 2, construit en 1912 par l’architecte Edouard Chevallaz, précéda toutes les grandes opérations d’urbanisme du quartier.

Architecture

Edouard Chevallaz (1875-1926) a fait partie d’une génération d’architectes qui ont construit à Genève un grand nombre de bâtiments en utilisant plusieurs langages architecturaux.
Il a construit principalement l’école de la Roseraie dans le style « Suisse » Heimatstill, l’immeuble de la rue Pictet-de-Rochemont 2 discrètement Art Nouveau. Pour les décorations des façades de la Route de Chêne 2, il a introduit un style néoclassique inspiré de Louis XVI.

Travaux

Projet fini